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>>> publication de 16 pages _ noir et blanc _ format 16,5 x 23,5 cm _ tirage 1 500 exemplaires _ mars 2010. Cinquième numéro de la publication extrapolations. Ont collaboré à ce numéro Agathe Catroux, Sarah Helleu, Émilie Malet,Vincent + Feria, et Nelly K. pour la traduction anglaise. Ce projet bénéficie de l’appui de l’Université Rennes 2, UFR ALC. Responsable de la publication : Françoise Vincent-Feria. En mars 2009 s’est clôturée la quatrième Année Polaire Internationale. Cet événement exceptionnel qui a lieu tous les cinquante ans, a été marqué lors de cette dernière session par l’ouverture des recherches scientifiques polaires - pour la première fois - vers les recherches en sciences humaines. En additionnant et en associant parfois des connaissances, des pratiques, des méthodes, savants, chercheurs, explorateurs, scientifiques, artistes nous ont permis d’imaginer la possibilité d’un grand laboratoire international engagé dans une meilleure connaissance de ces contrées lointaines et dans l’exploration d’une planète en mouvement. De notre côté, ici à Rennes2, nous avons souhaité orienter la curiosité, les connaissances mais aussi les interrogations vers ces espaces polaires. Si de nombreux artistes élaborent aujourd’hui des projets et des œuvres participant à une esthétique des pôles ("Esthétique des pôles. Le testament des glaces" FRAC Loraine _ Metz _ octobre 2009 _ février 2010 http://www.fraclorraine.org/explorez/artsvisuels/1, chacun développe à sa façon des liens vifs avec ces territoires encore trop méconnus mais bien présents dans nos imaginaires. Certaines œuvres nous ont poussé à percevoir le rôle de ces régions dans l’équilibre climatique mondial, à envisager la question des ressources énergétiques, à introduire une réflexion écologique et nous ont renvoyés à nos modes de consommation, nos modes de vie, à la nécessité de prendre en compte ces espaces lointains comme nos environnements les plus proches. Ainsi l’intérêt principal de l’Année polaire internationale (IVe API 2007_2009) aura certainement été de contribuer à une vaste réflexion sur notre monde environnant et de poser la question de notre vie, de notre insertion et implication sur la planète terre, d’élaborer des échanges entre connaissance et participation, voire action. La publication extrapolations est née dans ce contexte particulier : l’année polaire internationale, la recherche à l’université, la place des pratiques créatives contemporaines dans les débats sociétaux, la réflexion sur les formes artistiques émergentes. Aujourd’hui un certain nombre de notions telles que développement durable, décroissance, changement climatique, crise écologique, etc. sont employées quotidiennement dans les contextes les plus divers, et imposent de nouvelles approches en terme de connaissances et de pratiques. Ces questions nous souhaitons les faire entrer dans nos champs de recherche en particulier celui des arts contemporains, de l’esthétique, de l’histoire de l’art. Nous proposons face aux défis auxquels semblent être confrontées nos sociétés contemporaines, de nous intéresser aux formes, aux méthodes que nous pourrions développer pour effectivement nous emparer de ces questions, construire des parcours, noter des observations, exprimer des constats, proposer des points de réflexion, expérimenter des situations, formuler des interrogations pour les partager avec les autres. Une notion retient particulièrement notre attention celle de l’énergie, souvent employée pour désigner la force qui anime le créateur (Nicolas BOURRIAUD, Radicant. Pour une esthétique de la globalisation, Denoël, Paris, 2009 voir en particulier le dernier chapitre intitulé « Post-post, ou les temps altermodernes » pp 205-217), sa volonté de s’engager dans la réflexion, de mettre en œuvre un processus, elle habite aujourd’hui plus que jamais nos réflexions sur nos manières de vivre, d’habiter le monde, de consommer, de construire nos environnements quotidiens. Et, comment cette notion exposée quotidiennement pourrait-elle prendre part, habiter nos désirs de création et d’expression ? Le numéro #5 d’extrapolations expose différents points d’observation sur l’énergie(Lionel RICHARD, Art et énergies, coll. « Imaginaire : mode d’emploi », Cercle d’art, Paris, 2008 ), les énergies. Sa forme singulière doit-elle laisser place aux énergies plurielles, doit-on porter notre attention sur les sources de l’énergie ? Le vent, l’eau, les énergies fossiles, les minerais rares ? Quelles sont les traces visibles, perceptibles dans notre environnement urbain ou rural, humain et artistique ? Des massives cheminées des centrales nucléaires aux pylônes gigantesques des surprenantes éoliennes, qu’en est-il de ce marquage de nos horizons, comment traduire cette expérience esthétique ? FVF_ En marzo del 2009 se clausuró el cuarto Año Internacional Polar (API). Dicho evento exepcional que tiene lugar cada cinquenta años y se remarcó durante esta sesión, con la apertura de las investigaciones científicas polares à las de las ciencias humanas. Agregando y adicionando conocimientos, prácticas, métodos, investigadores, exploradores, científicos, artistas se permitió imaginar la posibilidad de un gran laboratorio internacional comprometido en un mejor conocimiento de dichos lugares extremos y en la exploración de un planeta en contínuo movimiento. De nuestro lado, aquí en la universidad de Rennes 2, deseamos orientar nuestra curiosidad, nuestros conocimientos y nuestros interrogantes hacia los espacios polares. Si hoy, numerosos artistas elaboran projectos y sus obras participan a una estética de polos , cada uno desarrolla a su manera relaciones vivas con estos territorios aún desconocidos pero que están bien presentes en nuestros imaginarios. Algunas obras nos han impulsado a percibir el papel que juega el equilibrio climático mundial, a tratar los interrogantes sobre los recursos energéticos, a introducir una reflexión ecológica y hacernos ver nuestra forma de consumo, nuestra forma de vida, a la necesidad de tomar en cuenta esos espacios legendarios como entornos propios. De ahí, el interés principal de la API (2007-2009) que habrá sido, el de contribuir a una vasta reflexión sobre nuestro entorno, el de preguntarnos sobre nuestras vidas, si estámos implicados e insertos en nuestra planeta tierra, elaborando e intercambiando conocimiento y participación, o en la acción. La publicación Extrapolación nació dentro de éste contexto particular : el Año Polar Internacional, la investigación en la universidad, el papel que juegan las prácticas creativas contemporáneas en los debates de sociedad y la reflexión sobre las formas artísticas emergentes. Cuestionamientos que han sido adoptados por los estudiantes de Rennes 2. Hoy un gran nombre de nociones como desarrollo duradero, decrecimiento, cambio climático, crísis ecológica, etc... son empleadas cada día en contextos diversos, imponiendo nuevos sistemas en la recepción del conocimiento y en prácticas diversas. Todos estos interrogantes deseamos introducirlos en nuestro campo de investigación y en particular en el campo del arte contemporáneo, de la estética, de la historia del arte. Nos proponemos frente al desafío en el que parecen estar confrontadas nuestras sociedades contemporáneas, interezarnos en las formas y en los métodos que necesitamos desarrollar para que de una forma eficiente podamos asumir estos interrogantes, construyamos algunas vías, anotemos observaciones, mostremos las constataciones ; proponer ejes de reflexión, experimentar situaciones, formular cuestionamientos y compartirlos entre todos. Una noción retiene particularmente nuestro estudio, la de Energía, utilizada para designar la fuerza que anima todo creador, todo trabajador cultural, todo artista la voluntad de comprometerse con la reflexión, la de introducir un proceso, algo que habita en permanencia en nuestro espíritu, sobre las formas de vivir, de habitar el mundo, de consumir, de construir nuestro entorno cotidiano. Pero cómo esta noción, expuesta cotidianamente, podría tomar parte en nuestras vidas, impregnar nuestros deseos de creación y de expresión ? El numero #5 de extrapolación expone diferentes puntos de observación sobre la energía , las energías. Su forma singular debería tomar puesto en las energías plurales, tendríamos que tomar en cuenta todas las fuentes de energia ? la del viento, el agua, las energías fósiles, los minerales raros ? Cuáles son los rasgos visibles en nuestro entorno rural y urbano ?, humano y artístico ? De las macisas chimeneas de las centrales nucleares a los pilones gigantescos y extraños de las eolias, cómo juegan dentro nuestro horizonte y en nuestro paisaje, cómo traducir nuestras experiencias estéticas ? On March 2009 the closing ceremony of the fourth International Polar Year was celebrated. Such exceptional event is held every fifteen years and this year in particular it was focused on the expansion of scientific polar research to human sciences. By adding knowledge, practice and methods, a diversity of investigators, explorers, scientists, artists, took the liberty to imagine the possibility of a grand international laboratory, dedicated to the search of a better knowledge of such extreme places and to explore a planet in continuous movement. Our role at the University of Rennes 2 was to focus our curiosity, knowledge and questionings, on polar spaces. Today many artists are creating projects and their works participate in the formation of an aesthetics of the poles. [1]. Each one in their own way develops the living relationships with these territories, still unknown yet present in the collective imagination. Some of these projects have encouraged us to perceive the role played by the world climate balance ; to question our energetic resources ; to foster an ecological conscience and to make us see with critical eyes our patterns of consumption, our way of life. As well as the need to consider these legendary spaces as a part our own environment. Thus the main interest of the International Polar Year (IPY 2007-2009) to help create a wider concern on our environment, to question our own life-styles, if our life in this planet is involved in creating and exchanging knowledge and participating actively in other projects. The publication of extrapolations was created in this particular context : International Polar Year, research at the university, the role played by contemporary creative practice in the debates of society, as well as a meditation on the emerging artistic expressions. Students at Rennes are well aware of these and many other questions. There is a large list of issues, such as sustainable development, decreasing growth, climate change, ecological crisis, etc, that are used every day in different contexts, imposing new systems and diverse practices of understanding. We want to introduce all these questions in our field of work, particularly in contemporary art, in the aesthetics and the history of art. Upon the threat that seems to challenge our contemporary societies, we are interested in participating in the creation of forms and methods required to understand fully these themes, to create some lines of discussion and observation, to learn the coincidences and contradictions. But to propose axes of thought as well, to experiment situations, to formulate serious questioning and to share our interrogations with others. Our study is focused on one notion : Energy, used to designate the power that moves all creators, every cultural worker, every artist. The will to commit to a permanent reflexion on our ways of life, of inhabiting the world, our patterns of consumption, and the building of our daily environment. And also to question ourselves how this notion, as exposed in our daily life, might form a part of our own, and inspire our source of expression and creativity. Energy in its own particular form should have a place with plural energies. In such way we would have to consider all sources of energy : wind, water, fossil, renewable, rare mineral. What are the visible features of this energy in our urban and agrarian, human and artistic context ? From the solid chimneys of the nuclear plants to the gigantic and strange helix generating eolic energy. How do they play in our human horizon and on our landscape ? How to translate our aesthetic expriences ?
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