une proposition de Frédérique Lecerf, Yvonne Ruescher, Marta Pushevska, Juliana Zevallos, Christine Blanchet, Virginia Pazb, Frank Turpin, Vincent + Feria _ _ Espace EN COURS _ _ Paris_05_02_2012 _ _ de 11h00 à 17h00 Les mots par les cornes Il faut prendre les mots par les cornes ! Ils font mal ! Une certaine prochaine biennale vient de " censurer " notre proposition créative... simplement celle de prendre la parole. Nous parlons de la Cité, de la ville, du local, des savoirs ancestraux qu’il faut aller écouter, des imaginaires sociaux mais la "gouvernance" de la ville n’est pas encore prête à accueillir cette parole vivante. Elle reste "en sourdine" dans les hémicycles des Parlements. Aujourd’hui nous sommes installés dans une maison rue de la Réunion, une vieille rue parisienne qui unissait au XIXe siècle le petit et le grand Charonne, avec un marché deux fois par semaine, multiculturel et vivant. L’espace En cours , lieu de confrontation d’idées et des nouvelles formes artistiques, nous convie et nous apprécions l’invitation. Il s’agira à partir d’un nombre certain d’éléments - masque, bois et cornes d’animaux, outils de "bien-être chinois", de voir la parole s’envoler. Une corne de buffle revêtue de pierres multicolores marquera le temps, il s’agit d’un objet rituel des Tarahumaras peuple originaire du nord-est du Mexique, région de Chihuahua et des adorateurs du Peyolt, plante chantée par Antonin Artaud lors de son voyage au nouveau monde (1934). Mais aussi à partir d’un masque des Diables Danzantes de Yare au Venezuela, parler du post-post postcolonial. Nous laisserons que la parole prenne son envol et peut être touche la Corne de l’Afrique un des "points chauds" de la biodiversité mais aussi des problèmes de la famine. L’art contemporain parlera-t-il ? ? ? ?
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